L'ouvrir ou pas ? That's the question !
L'ouvrir ou pas ? That's the question !
Quand sait-on que l’on peut déguster un vin à son meilleur niveau d’expression ? Difficile ! On peut vous expliquer beaucoup de petits trucs mais en général, il n’y a qu’un seul juge de paix : ouvrir une bouteille et la goûter. D’où l’intérêt d’acheter par quantité de 6 ou 12 : cela laisse la possibilité d’effectuer quelques sondages, jamais désagréables.
En général, tous les rouges ont une courbe d’évolution qui suit le même dessin : pendant les 6 premiers mois suivant la mise en bouteille, le vin est ronchon. Il faut le comprendre : il s’épanouissait dans de rondes barriques ou dans de vastes cuves et il se retrouve coincé dans une studette. Mais il va prendre ses nouveaux quartiers, s’habituer à l’infinitésimal filet d’air que laisse passer le bouchon, modifier ses arômes, « prendre de la bouteille », bref.
Aujourd’hui, les vins sont élaborés de manière à être agréable à boire plus rapidement qu’avant. Au bout d’un an, un rouge comme la cuvée de la Commanderie est parfait : il conserve ses arômes de fruits frais et a eu le temps de lisser des tanins déjà bien arrondis. Mais plus on monte en gamme, plus il faut du temps pour justement grimper sur le plateau optimal de la courbe de dégustation. Si le Clos rouge n’est jamais aussi bon qu’après un minimum de 3 ans de cave, le Château Peyrassol rouge demande environ 2 ans. Ensuite, le vin se referme pendant une durée variable, avant de s’épanouir de nouveau, avant d’entamer sa descente.
Mais cela dépend aussi du millésime : Moins un millésime possède d’acidité naturelle, plus il a tendance à s’affaisser. Ce fut par exemple le cas de 2003, année caniculaire, dont les acidités étaient basses. 2009, bien qu’à ranger dans les très grands millésimes possédait également moins de ressorts. Et puis, c’est ce qu’il y a de si passionnant dans le vin : certains millésimes se révèlent littéralement, ils prennent leur temps et puis un jour, le sublime est au rendez-vous.
Les rosés et les blancs ne sont jamais aussi bons que pendant leur première année. Mais pas tous ! On a tort de les cantonner à un rôle aussi court. Au cours de leur deuxième, voire troisième année pour les cuvées d’exception, ils prennent des accents épicés qui les rendent très attractifs avec la cuisine exotique notamment thaïlandaise. De l’apéro, ils passent à table avec panache !
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